
Projets

LES DEBUTS DE LA RELIGIEUSE SOEUR MARIE-EVA GAUDET
Missionnaire en Haïti
En 1988, dès sa première année en sol haïtien, Sr Marie-Eva Gaudet se donne comme objectif de visiter les familles des 2 villages de Paulette et de Phaëton situés dans le Nord-Est. Cette expérience de visiter les familles lui a fait voir la précarité de l’éducation des enfants, c’est-à-dire certains de ceux-ci sont laissés pour compte à la maison parce que la maman s’occupe de son commerce. Le préscolaire à cette époque n’existait pas donc le développement de l’enfant était déficient. Le problème majeur rencontré à ce moment était un manque de stimulation des enfants qui manifestaient un retard de croissance et que ces enfants n’étaient pas prêts pour commencer la première année. A l’époque la professeure de la première année était obligée de faire du rattrapage avec les enfants moins fortunés. Par conséquent, les enfants mieux nantis sont pénalisés dans cette démarche de rattrapage. Avant l’implantation des préscolaires à Phaëton et à Paulette, les gens étaient stigmatisés par les gens des villes à proximité, on les considérait les pauvres. Les jeunes cessaient leurs études après la sixième année.
Implantation des Centres Timoun Byenvini (CTBV)
Lors de l’année suivante, Marie-Eva Gaudet a été invitée à une rencontre importante dans la ville du Cap Haïtien dont l’objectif était de donner de l’information pour implanter des préscolaires. Cette fondatrice originaire de Port-au-Prince avait au départ un centre d’éducation spécialisée et reconnaissait que la plupart de ces enfants avaient manqué de stimulation affective et intellectuelle. A partir de cette rencontre informative, Marie-Eva s’inscrit à une formation de 6 semaines, la préparant à ouvrir des maternelles. Plusieurs femmes des milieux respectifs ont été choisies pour prendre la formation de la prise en charge et la continuité des maternelles là où quatre maternelles ont été implantées. Suite à cette formation-là, des maternelles ont commencé à ouvrir progressivement, en premier à Phaëton (P1), Paulette (P2) et ensuite Grand Bassin(P3) et Dolval (P4).
L'impact sur le développement des enfants
Chaque année, dans les 4 centres nous comptabilisons une centaine et plus d’enfants. Les cuisinières sont embauchées pour servir un repas chaud du lundi au vendredi ce qui demande des achats en produits alimentaires (P1) et de la fourniture. Les monitrices travaillent avec du matériel (P2) pédagogique (P3) par exemple, des crayolas, papiers, gouache, peinture, jouets…. Dans le premier groupe CTBV à Phaëton est sorti un médecin généraliste (P7) et d’autres ont continué leurs études comme infirmiers, infirmières (P4-5), agronomes, éducatrices etc…. Ce même médecin est responsable d’une clinique (P6), dans la région de Phaëton et accepte de continuer d’encadrer les prestataires (P8) en santé. Ceux-ci pèsent les enfants, leurs donnent des médicaments pour des infections variées et ils font de l’éducation en santé préventive auprès des parents, les enfants, les femmes enceintes et allaitantes. Les personnes âgées et les malades de tous âges sont consultés avec dignité et encadrés par les curés des 3 paroisses. Les CTBV a été une référence pour les autres institutions éducatives en Haïti. Aujourd’hui nous voyons des préscolaires ajoutés dans les écoles nationales.
Comme vous le constatez, le défi est grand d’obtenir un montant de 25 mille dollars chaque année pour couvrir les dépenses et soutenir ces 4 centres préscolaires (CTBV). Nous remercions les généreux donateurs qui nous ont permis de se rendre jusqu’en 2021.



Entrée principale de l'école
LE JARDIN DE ROSÉE, DUFOUR HAÏTI
Parrainage Tiers Monde est fier de s’associer au projet d’une école rurale à Haïti.
Une courte et belle histoire
Le Jardin de Rosée est situé dans une petite communauté rurale très pauvre (sans électricité ni eau courante), à environ 2 heures de la capitale Port-au-Prince, tout près de la Baie de Miragoane. La très grande majorité des habitants sont illettrés et vivent au jour le jour. Ils se nourrissent de poisson et de légumes provenant de leur petit potager. Aucune infrastructure sociale ni sanitaire. La route d’accès se fait en moto ou en camion.
Le Jardin de Rosée a commencé modestement il y a 6 ans avec deux groupes d’enfants de 3 ans. Ils étaient logés dans un abri fait de murs en pailles sur la terre battue. L’année suivante on a débuté une construction en ciment pour 4 groupes (2 groupes de 3 ans puis 2 groupes de 4 ans) et ainsi de suite à chaque année. En septembre 2020 nous avons des élèves jusqu’à la 3e année primaire. L’école comprend maintenant autour de 150 élèves. Presque à chaque année nous devons construire de nouvelles classes.
L’école est gratuite car les parents n’ont aucun moyen pour payer. De plus ils ont droit au repas du midi gratuitement. Ce sont des conditions essentielles pour que les parents acceptent d’envoyer leurs enfants à l’école. Après 6 ans ce sont les enfants qui demandent d’aller à l’école. Les enfants y sont heureux et apprennent dans un contexte de sécurité physique et affective. Les enseignants sont diplômés et logent sur place.
L’école est en pleine croissance. Elle est devenue une référence pour toute la communauté. Nous devons y ajouter régulièrement des locaux et engager de nouveau enseignants. C’est un défi chaque année. Les besoins sont immenses : payer les enseignants, nourrir les enfants, construire des locaux, acheter des fournitures scolaires, des jeux, des livres etc. L’Etat ne fournit aucune aide.
Rosée Morissette 13 novembre 2020
Coûts réels à partir des données de 2021 selon le responsable à Haïti Jean Joab St Louis du Jardin de Rosée. Lettre par courriel envoyée à Lise Aubut (responsable locale).
- Pour nourrir les enfants et STAFF qui seront au nombre 175 :
155 élèves et 20 employés d'ici Septembre 2021.
Il nous faudra $2200 USD par mois. Généralement nous avons 22 jours de classes par mois, ce qui coûterait $100 USD pour un jour.
- Pour l'instant nos salles de classe sont utilisables mais, elles ne sont pas achevées.
Nous avons besoin de $1500 USD pour terminer complètement avec chaque salle de l'intérieur à l’extérieur. (Nous en avons 8)
Vous pouvez également voir sur YouTube des vidéos de l’école qui vous permettront de comprendre l’ampleur des besoins et le travail déjà accompli.
Comme vous pouvez le constater, les besoins sont tellement grands et toute contribution de votre part sera infiniment appréciée. C’est un effort de toute cette fière communauté pour amener des changements de vie en passant par l’éducation de leurs enfants.
Ceci est un exemple vivant de partenariat humanitaire entre une communauté éloignée et de généreux donateurs qui ont à cœur l’éducation des moins nantis.
Pour tout don offert, vous recevrez un reçu d’impôt qui proviendra de Parrainage Tiers Monde Inc. une fois dans l’année.

Classe : à noter que le plancher et les murs sont à revêtir

Repas du midi : local où on sert le seul repas que les enfants prennent dans la journée et qui sert aussi de salle de classe

Construction de l'école


TERRIER ROUGE, HAïTI
Jardin communautaire GAFATR
GAFATR : appellation créole signifiant Groupement agricole des femmes entreprenantes de Terrier Rouge
Projet débuté en 2007 sous la responsabilité de Sr Reine Godbout, NDSC et parrainé au début par des âmes généreuses de la région de Grand-Sault, N.-B., Canada.
Fait exceptionnel, le projet initial impliquait uniquement des femmes de cette petite communauté.
Terrier Rouge est situé au nord-ouest de l’île de Haïti à approximativement 40 km de Cap Haïtien.
Les fonds recueillis ont servi à acheter deux terrains. Des puits ont été creusés dont un artésien et un autre avec pompe servant à monter l’eau dans un réservoir afin d’irriguer les terres agricoles. Ce système se nomme ‘’goutte à goutte’, système idéal pour les terres arides d’Haïti.
Ceci a permis de faire deux semences par année avec un temps de repos pour les terres ; chaque platebande comporte trois tuyaux d’irrigation.
Dix ans plus tard, en 2017, le projet a dû être relancé. Il a fallu labourer à nouveau et en août 2019, se préparer encore pour une nouvelle semence.
Depuis deux ans, les paysannes font moins de cultures maraichères et davantage d’arbres fruitiers. Autour des terrains, des bananiers et des papayers furent plantés. Dans leurs plates-bandes, elles sèment encore des carottes et des choux qui se vendent bien mais aussi des petits pois de toutes sortes. Ces derniers sont beaucoup en demande donnant un meilleur apport nutritif, ce dont la population a grandement besoin.
Après plusieurs années, les pionnières qui ont participé à ce projet, sont maintenant devenues des femmes matures. Par contre, ayant travaillé tellement fort, leur santé est souvent compromise.
VIRAGE VERT À HAITI
Depuis le printemps 2019, la priorité en agriculture de l’État est le reboisement d’Haïti en plantant des arbres fruitiers de tous genres afin de restaurer l’environnement naturel.
Le système développé par le jardin communautaire de Terrier Rouge est un système d’irrigation idéal pour une pépinière de plantules. Ce nouveau projet de pépinière découle directement du projet de jardin communautaire nommé GAFATR et s’aligne parfaitement avec la vision de l’objectif souhaité du gouvernement haïtien : le reboisement du pays.
Les défis et les besoins sont grands pour continuer ce projet. Il faut absorber les coûts associés à cette pépinière et financer les services suivants : faire monter l’eau pour l’irrigation, obtenir l’électricité pour les pompes et défrayer les services d’un technicien superviseur du système au complet.
Des dons sont souhaitables et toujours acceptés pour aider à la continuité de ce jardin communautaire qui a déjà fait le virage d’un environnement vert pour l’avenir du peuple haïtien.


OURAGAN MATTHEW, HAÏTI
En octobre 2016, l’ouragan Matthew qui s’est avéré très violent et dévastateur a touché particulièrement le sud-ouest de l’île. Cette région avait déjà été affectée par le terrible tremblement de terre en 2010. Ayant eu vent de cette nouvelle, de généreux donateurs ont contacté Parrainage pour savoir s’ils pouvaient aider financièrement. Un montant de 5743$ fut acheminé aux communautés les plus touchées pour aider le peuple haïtien à se relever de cette grande épreuve.
Cet argent a servi à :
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acheter du matériel scolaire
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reconstruire ou réparer des écoles et des résidences religieuses
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aider à la reconstruction des jardins qui ont été inondés
Certains villages ont subi des dégâts majeurs irréparables comme toitures envolées et maisons inondées
Six des neuf communautés que nous aidons ont été très touchées, les enfants ont tout perdu : maison, école, effets personnels.
Ce soutien a aidé à reprendre une vie et recommencer encore une autre fois.

BICYCLETTES EN INDE
En septembre 2017, Parrainage a reçu une demande du Père Julian nous invitant à participer à un projet de grande envergure en Inde. Il nous demandait un don pour l’achat de 10 bicyclettes permettant d’aller évangéliser dans la province du Tanaku, district de Godavari Ouest de l’Inde.
La mission de Parrainage est d’aider à l’éducation des enfants et des séminaristes dans une dizaine de pays différents. L’argent des donateurs se rend directement aux communautés religieuses et sert à aider les enfants dans leurs études. Rare sont les surplus. Il arrive que des donateurs offrent des cadeaux et ceux-ci sont remis là où les besoins sont les plus pressants.
Jugeant que la demande du Père Julian était très louable, Parrainage a contacté quelques donateurs. Rapidement, le message est passé et 500$ sont amassés, montant nécessaire pour l’achat de cinq bicyclettes. Celles-ci furent remises à cinq étudiants en théologie ordonnés en 2019.
La photo présente des jeunes séminaristes qui ont à cœur l’évangélisation et qui ont pu bénéficier de la générosité de nos donateurs. Ils sont membres de la communauté des Missionnaires de St-François de Sales.
En plus des projets cités ci-dessus, Parrainage reçoit différents montants de généreux donateurs. Certains vont à des besoins spécifiques et d’autres sont attribués là où les besoins sont les plus urgents.